Cette classe de première professionnelle a voulu expliquer comment la radicalisation métamorphose un être humain et peut le transformer en auteur d’actes monstrueux.

Construit autour de l’idée que la radicalisation est dissimulée, ce tableau se présente à l’œil nu sous la forme d’un tissu noir sur lequel est dessiné un visage androgyne à l’aide d’un unique trait de cordelette blanche. Inspiré de Jean Cocteau, ce dessin permet de représenter tous les genres et tous les âges. Une bande de cuir marron, symbolisant des racines, entoure l'œuvre.

De manière cachée, apparaissent des termes  qui évoquent les phénomènes d’embrigadement et de radicalisation. Ces écritures, réalisées grâce à une encre uniquement visible avec une lampe à UV, enlaidissent le visage et évoque la métamorphose de la personnalité.

Ce panneau, le premier du triptyque Rising, dont les élèves avaient réalisé le troisième pièce, l'an dernier, est volontairement de travers, afin de montrer la fragilité du phénomène de radicalisation et le caractère absurde de cet embrigadement.

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