Avec cette exposition, le Musée-mémorial du terrorisme, qui doit ouvrir en 2027, organise sa première action en direction des publics et une première forme de collaboration étroite avec le monde scolaire.
L'exposition s’articule en deux temps : « Faire face à la sidération » et « Reconstruction ».
Comment dépasser la sidération provoquée par la violence des actes terroristes, événements traumatiques majeurs des sociétés contemporaine qui affectent profondément les individus et la collectivité ? Les élèves se sont emparés du sujet pour y mettre des mots – leurs mots –, pour écouter et réagir aux témoignages, pour comprendre et expliquer le phénomène afin d’aider à le surmonter. Les échanges avec les victimes et l’écoute de professionnels qui sont en première ligne après un attentat sont les principaux éléments de ce premier volet.
La création artistique est un acte de résilience et de résistance, face à la peur et à la violence. Dans le cadre de cette exposition, les élèves ont laissé exprimer des formes de créativité originales et variées : par le corps et la danse, le chant et la voix, souvent par l'écriture et la création textile. Quelle est la place de l'art dans un musée d'histoire et de société ? Comment faire œuvre artistique collective en hommage aux victimes ? Les élèves se sont ainsi réinventés en artistes pour répondre à la commande du Musée-mémorial du terrorisme. Créer pour dépasser le traumatisme ; créer pour rendre un hommage aux victimes ; créer pour faire corps collectif.