Les élèves de 3e de deux établissements dÎle-de-France ont été confrontés à la question du traumatisme avec le témoignage de Fred Dewilde, rescapé du Bataclan le 13 novembre 2015 et pour un des collèges à celui de Gaëlle Messager, gravement blessée au soir du 13.
Ces rencontres les ont amenés à exprimer avec leurs mots et leurs plumes le récit de la nuit, celui de la reconstruction physique et psychologique qui a suivi. Certains ont voulu représenter la scène de l’attaque, d’autres le traumatisme des rescapés, et d’autres encore les symboles de la République meurtrie. Parmi leurs créations, le dessin d’un squelette portant une ceinture d’explosif, pointant une arme vers Marianne, en sanglots, une vidéo en stop-motion qui met en dessin la violence terroriste, ou comment le dessin permet l’expression des émotions, la mise à distance et la reconstruction.