Reconstructions s’articule autour de différents projets regroupés sur une "courbe du deuil". 

Répartis en petits groupes, les élèves ont été amenés à concevoir des réalisations en autonomie. Certains ont écrit des poèmes, d’autres des chansons, tandis que d’autres ont imaginé une œuvre plastique, y compris en 3 dimensions. 
La rencontre avec une victime des attentats de Barcelone leur a permis de s’inspirer de "la courbe du deuil" afin de mettre en forme leur projet.

Les élèves ont tenu à répartir leurs productions autour de cet axe pour mettre en évidence le syndrome du stress post-traumatique des victimes. 
Construite en six étapes marquantes dans la reconstruction, les différentes créations s’adaptent parfaitement, mettant en lumière les émotions traversées par les victimes. La colère et la tristesse sont par exemple représentées par une danse.

L'acceptation est matérialisée par un carnet, écrit comme un journal intime d’un enfant fictif toulousain scolarisé au sein de l’école Ozar Hatorah. Ce carnet, entre textes et dessins, retrace les pensées d’Anatole, rescapé de l’attentat du 19 mars 2012. La résilience, étape finale, est mise en voix sous la forme d'une chanson.